Réglisse ♠ News
Messages : 9 Date d'inscription : 25/03/2010 Age : 28 Localisation : Noir... Noir total
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| Sujet: Wolfy tente et se ramasse... Dim 28 Mar - 21:59 | |
| Votre Pseudo : Réglisste Depuis quand écrivez-vous ? Depuis un an à peu près. Montrez un ou plusieurs textes dont vous êtes fier/fière (4 maxi) : - Spoiler:
Orage était dans la Nuit. Orage était dans son élément. Il était dans la Belle Nuit, celle de toutes les terreurs, de tous les cauchemars. La voûte céleste, où pulsait les étoiles gardiennes de nos songes, était d'un noir d'encre. La lune... il n'y en avait pas. L'ombre des arbres non plus. Tout était plus que néant et terreur. Solitude. Et le loup aimait ça. Cette odeur de mystère et peur qui vous prenait à la gorge et vous mordait l'estomac de son venin. L'adréaline qui se déversait dans les veines où naviguait un sang rouge vermeil. Bruit d'eau. Il n'en a pas besoin. Dans le nuit, la Belle Nuit il est imprenable. Immortel, impénétrable, inviolable. Sans envie, sans besoin, sans pensées. Liberté. Orage inspira son air, l'air de son El Eldorado. De son rêve. Rien n'avait plus d'importance désormais, plus rien ne comptait.
Un bruit. Une langue qui lape l'eau sans goût. Une odeur, puis une voix. Quelqu'un était là. Un mâle plus précisement. L'apprenti de l'Ouest se rendit tout d'un coup compte qu'il n'était plus sur son territoire. En temps ordinaire, quand il n'était qu'un loup apprenti qui fermait sa gueule devant les plus grands que lui, Orage aurait fait demi-tour tout de suite et soit serait rentré. Soit il aurait concocté un petit piège vicieux et mesquin à l'égard de l'interlocuteur. Mais il n'avait guère envie de jouer à ce jeu stupide et dans la nuit, la Belle Nuit, il était le maître. Alors, un maître va parler à son esclave.
Le loup noir d'ébène s'avança. En silence et sans se presser. Il sortit des buissons qui entourait la rivière. Devant lui, son odorat et ses yeux lui indiquèrent une présence. Le loup. L'espèce canine arrivait à voir à peu près dans le noir même si les félins étaient les rois dans ce domaine. Aussi, il put voir que ledit loup avait un pelage brun tirant vers le blanc. Ses yeux étaient noirs sous l'effet des ténèbres alentours. Devait-il parler ou le rabrouer ? Il se sentait pas d'humeur à envoyer une réplique cinglante comme cela lui arrivait souvent. Enfin, comme cela lui arrivait tout le temps. Il voulait juste... respirer et ne plus endosser son rôle de sale gosse.
- Je suis Orage. De l'Ouest. Et toi, qui es-tu ?
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Une pluie sans fin... La terre est recouverte de boue et de sang. Et au milieu de cette plaine, des loups s'entretuent. La rage au ventre, ils plantent leurs crocs dans l'échine de leur adversaire. Le sang abreuve la terre. Elle en paraît rouge. Un éclair zèbre le ciel tel une griffe lumineuse. Un coup de Tonnerre, tel le glas du jugement dernier, perçe à travers les cris de rage et de douleur. Au milieu de tout cela, au milieu de toute cette barberie, une louve tente d'accoucher. Cachée derrière un maigre buisson, elle essaye de faire sortir son seul enfant. Mais un loup approche. Les éclairs illuminent ses yeux d'une lueur mauvaise. Une chimère toute droite sortie des plus terribles cauchemars. La louve est trop fatiguée pour combattre. Dans un dernier effort, un dernier cri de douleur, elle expulse son petit. Celui-ci n'a pas de père. Cela vaut mieux qu'il ne le connaisse pas. Qui voudrait qu'un violeur soit son père ? Personne. Elle va mourir. Pas à cause de l'accouchement, non. A cause de ce loup qui est maintenant à un mètre. Que va devenir son fils ? Elle n'en sait rien. Qui va l'éduquer ? Elle n'en sait rien. Vas t-il s'en sortir ? Elle n'en sait rien. Son instinct maternel la pousse à cacher son louveteau sous les épines du buisson. Trop tard. Le loup ennemi bondit sur elle, l'égorge. Elle hurle : Orage ! Avant de mourir. Son sang éclabousse le louveteau. De ses yeux aveugles, il ne voit rien. Il pousse des gémissements à fendre l'âme. Seulement, le loup n'est pas de cette catégorie de personnes. Ou peut-être, n'est-il qu'un envoyé du mal. Sans âme, sans coeur. Semant la mort autour de lui, tel un paysan qui sème son blé. Nocif. Quoi qu'il en soit, il va pour tuer aussi le louveteau. Mais une louve s'interpose. Une flamme de vengeance brille dans ses yeux. Elle montre les crocs. Elle n'est pourtant qu'une jeune guerrière. Mais surtout, elle est la soeur de la morte. Mais après, cela avait-il une grande importance pour le meurtrier ? Peut-être que oui, peut-être que non. De toute façon, il est plus là pour en parler. Car la soeur dont la rage brûle ses veines d'un feu acide, l'a tué. Tel la faucheuse, elle s'est ramassé sur elle-même. Puis d'une puissante détente de ses longues pattes, elle avait bondi sur le dos du loup. Et lui avait planté ses corcs dans son échine. Coup de tonnerre dans le ciel noir. Cri de douleur et de rage. Mais la colère, cette colère tapie au plus profond de notre être et qui s'empare du contrôle de notre corps ainsi que son esprit, cette colère-là eut assez de puissance pour maintenir les crocs de la soeur dans le cou du salaud. Le sang giclait en des fontaines vermeils, se mêlant doucement à celui de l'assassinée. Un dernier regard de pure haine, un dernier gargouillement avant que le meutrier ne meurt. Une pluie fine, serrée martèle le sol de mille éclats. La soeur s'approche. Elle prend le louveteau dans sa gueule et l'emmène vers la guérisseuse. Orage.
Auto-Critique : je pense que je fais trop souvent de hors sujets. Et que je fais pas des très longues phrases. Votre écrit le plus récent : - Spoiler:
La vie commençait tellement bien pour lui. A peine né, par une belle journée de printemps, Petit Crépuscule a été choyé et aimé par ses parents. Dans ce temps là, il avait sa naïveté de chaton. Aujourd'hui encore, les souvenirs de cet idyllique paradis étaient marqués au fer rouge dans sa mémoire. Il sent encore la caresse des coquelicots sur son pelage quand, tout petit, il bondissait joyeusement dans les fleurs. Il entend encore les rires de ses sœurs, Petit hiver et Patte de sœur, nées avec lui. Et cette vie au goût de miel chaud continua. Il devient apprenti en même temps que ses sœurs. Encore aujourd'hui, il lui suffit de fermer les yeux pour revoir les yeux remplis d'amour et de fierté de ses parents posés sur lui lors de l'événement. Tu te dis, Etoile du Crépuscule, quand est ce que ça va finir ? Car une histoire sans douleurs et sans élément perturbateur n'est pas une histoire. Mais pas maintenant. Tout se finira mais pas dans cette étape de sa vie. L'entraînement se passa bien. Il aimait et respectait du fond du cœur son mentor, Souvenir Perdu. Celui-ci lui a appris tout ce qu'Étoile du Crépuscule connaît à notre époque. Il lui doit tant... Et la vie continua son cours, le faisant grandir. Elle coulait, tel un long fleuve tranquille. Nuage du Crépuscule était désormais assez apte pour devenir guerrier. Il s'illustra dans une bataille opposant son clan à celui de la lune, en sauvant sa guérisseuse d'une mort certaine. Sa loyauté et sa dévotion en son clan grandirent encore plus dans son cœur. Tout ce qu'il aspirait, c'était protéger son clan. Et il devient guerrier. Pour lui, ce baptême était le point de départ d'une nouvelle vie toujours aussi belle et douce. Qu'il était naïf et insouciant ! Un soir, quelques jours après son baptême de guerrier, alors qu'il s'était enfuit du camp pour se balader au clair de lune, Sombre Crépuscule entendit des hurlements de douleur derrière des buissons aubépines. Sans hésiter, il se se faufila entre les épines, prêt à attaquer au moindre danger. Les hurlements s'amplifièrent. Le félin arriva derrière un arbre et ses yeux tombèrent sur la clairière qui se trouvait derrière les buissons. Et ce qu'il y vit le stupéfia sur place. Peur, Horreur, Désespoir, Souffrance. Tous ces sentiments se mélangèrent en lui dans une danse désordonnée. Devant lui, un mâle qui lui semblait familier avait les crocs plantées dans la gorge de Nuage de pin, son ami de toujours, pas encore guerrier. Un sanglot s'échappa de ses lèvres en une longue plainte qui déchira le silence lugubre. Les oreilles du meurtrier se relevèrent, ayant capté le bruit. Le temps semblait s'étirer, lorsque l'assassin tourna la tête. Les rayons du croissant de lune s'accrochèrent à ses yeux rendus fous par le plaisir de tuer. Sombre Crépuscule le reconnut aussitôt. C'était son père. Aujourd'hui, quand les chauchemars tourmentent ses nuits, il revoit le sang vermeil de Nuage de pin dégoulinant des crocs ivoire de son père, les yeux luisants de celui-ci. C'était cette nuit-là que ces certitudes ont été déracinées, que son coeur a été éventré. C'est là qu'il comprit que celui qu'il croyait être son bienfaiteur est en fait le meurtrier de son âme. Heureusement pour lui, son état de choc émotionnel ne dura que quelques instants. Le mâle roux sombre fit volte-face et s'enfuit comme une flèche. Il entendait derrière les pas pesants de son soit-disant père. Le dégoût lui rongeait les entrailles, lui donnant envie de vomir. Mais il ne s'arrêta pas, son instinct lui hurla de continuer toujours à courir. Arrivé au camp, il entra en trombe dans la averne sans prendre la peine d'être discret. Sa mère, il devait trouver sa mère et ses soeurs. Sombre Crépuscule fouilla toutes les tanières mais aucune trace. La panique et l'angoisse lui broyait le coeur. Il sortit à l'air libre, la respiration sifflante, des frissons lui parcourant l'échine. Il entendit des voix et se hâta vers le petit ruisseau qui apprivoisonnait le camp en eau. Le guerrier y trouva sa mère et ses soeurs en train de boire. Sûrement avaient-elles eu soif. Sombre Crépuscule courut vers les trois chattes. Il commença à ouvrir la gueule pour hurler la trahison de son père quand une forme noire et massive bondit vers sa mère qui n'était qu'à quelques mètres de lui. Sous ses yeux écarquillés, la silhouette qui se révéla être son père égorgea d'un seul coup de patte bien placé celle qui avait tant veillé sur lui. D'un brusque mouvement, il fit pareil avec Feuille d'hiver. Sombre Crépuscule hurla et sauta pour protéger la soeur qu'il lui restait, Source claire. Mais trop tard, elle mourut dans une mare de sang et un dernier cri de souffrance pure qui résonna longuement aux oreilles du félin roux. La haine, la colère, la rage la plus noire emplit son être. Une telle souffrance aigue le transperça. Son sang bouillonait dans ses veines. La colère dupliqua ses capacités. Et le combat entre lui et son père. L'aube pointait le bout de son nez. Elle éclaira et dévoila de ses pâles rayons gris la scène. Une mare de sang. Un chat dedant. Un mâle massif et brun. A côté, un guerrier roux crache et laisse éclater sa souffrance en sanglots devant les corps sans vie de sa mère et ses deux soeurs. Vous connaissez la suite. Il trouva réconfort dans la guerre et désormais, répugnait à sortir de nuit. Il fut nommé lieutenant puis devient chef. Mais on ne peut réparer une âme éventrée
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.:Confiiture:. Modératrice à l'essaie
Messages : 51 Date d'inscription : 26/03/2010 Age : 27 Localisation : ICI
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| Sujet: Re: Wolfy tente et se ramasse... Lun 29 Mar - 8:22 | |
| Bienvenue a l'Institut de la Plume | |
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Nutella Modératrice à l'essaie
Messages : 43 Date d'inscription : 18/03/2010
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| Sujet: Re: Wolfy tente et se ramasse... Lun 29 Mar - 19:34 | |
| Whaou, ouay bienviendue ici ! Si t'as besoin de cours bah... Moi je veut bien être ta prof ! //VLAM// *tente de se drapper dans sa dignité et s'étale* | |
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| Sujet: Re: Wolfy tente et se ramasse... | |
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